Maison allemande fondée en 1850 par les frères Brause pour fabriquer des épingles et des plumes d'écriture. A évolué vers les fournitures de bureaux au fil des changements de propriétaires de moins en moins intéressés par la calligraphie, mais qui ont cependant conservé dans un coin l'activité de fabrication des plumes. La gamme comporte encore de beaux fleurons : Bandzug, Cito, Pfannen, Steno, Plakat et la fameuse plume à cinq becs, dont la production a repris en 1995 sur notre demande expresse quand William Mitchell a stoppé la sienne.
Maison fondée en 1825 à Birmingham par les frères John et William Mitchell, dont Joseph Gillott épousera la jeune soeur avant de se lancer lui aussi dans la production de plumes. William Mitchell fabrique toujours une importante gamme de plumes de bonne qualité (et aussi les Gillott), plutôt réservée aux amateurs raffinés : Round Hand, Italic, Poster, Scroll, etc.
L'une des meilleures plumes est américaine. Elle fait partie des créations de Howard Hunt, qui avait lancé son affaire en 1899, et elle donne aujourd'hui son nom à l'entreprise. Son catalogue contient les Speedball C (les modèles A, B et D sont peu intéressants pour la calligraphie), en coupe carrée ou oblique à gauche, ainsi que les Hunt et l'étonnante Steel Brush.
Enorme entreprise industrielle centenaire qui conserve, dans un recoin de son catalogue, les plumes que les dessinateurs de manga utilisent le plus ; elles servent aussi pour la calligraphie. En revanche, l'étonnante série "Type C" à réservoir double est faite spécialement pour la calligraphie classique et va jusqu'à 6 mm Le même fabricant fournit aussi deux étonnants stylos pour dessiner : le Linemarker et le School-G, lequel peut donner également une très fine anglaise (voir aux Stylos)
D. Leonardt a créé cette usine de plumes en 1856 à Birmingham. La branche ayant été abandonnée par la suite, l'entreprise a racheté la société autrichienne Hiro dans les années 1990 afin de relancer la production, en visant des prix assez bas et une gamme de plumes tournée vers la fantaisie.
Combien de plumes voyez-vous ?
Les petites plumes à dessin ont tendance à s'acoupler et il est fréquent que l'on nous dise "il en manque une". Regardez bien cette image : il y a dix plumes 303 mais beaucoup de personnes qui n'ont pas l'habitude n'en voient que neuf. Rassurez-vous : nous, nous avons l'habitude de les compter plusieurs fois avant de les expédier et, depuis 1989, nous envoyons la quantité commandée !
La particularité des instruments
La calligraphie prend forme avec la modulation permanente du trait, dont le plein et le délié peuvent s'obtenir de trois façons : - grâce à la différence entre la largeur d'une plume carrée et son épaisseur : si la plume conserve la même inclinaison, le plein et le délié sont "automatiques" et il est aisé de démarrer, par exemple avec l'écriture de chancellerie ou l'onciale (image extraite d'un livre de D. Harris, pour l'instant éuisé mais qui ressortira un jour) ; - avec la pression exercée sur une plume fine et fendue, c'est le cas de l'anglaise ; - en travaillant le tracé avec des instruments peu habituels, comme le font les calligraphes expérimentés et attirés par la recherche. La plus grande partie des instruments encore disponibles aujourd'hui correspond à la première catégorie ; ils peuvent se présenter sous la forme de plumes, plumes emmanchées, marqueurs, stylos et autres, plus inhabituels.