"Packfung" est une prononciation dialectale de "baitong", cuivre blanc, qui est du maillechort. On fabrique des encriers portables dans cette matière, qui contiennent un matelas de bourrette de soie imprégné d'encre préparée à l'avance. Pour éviter que celle-ci ne se putréfie, le fond de la boîte est toujours en cuivre. De nombreux modèles ont existé de ces encriers au XIXe siècle, très décorés en général, qui font l'objet de collections réputées.
Quelques gouttes d'eau bien mesurées suffisent pour détendre l'encre sur le plat de la pierre. L'artisanat chinois et japonais est prolixe en minuscules verseusess toujours raffinées, exécutées dans toutes sortes de matières. On les nomme "goutte d'eau", shuidi en chinois, suiteki en japonais.
Indispensable accessoire de l'artiste chinois ou japonais, le pose-pinceau permet la pause (changement de feuille, méditation, apport d'eau dans la pierre, etc.) grâce à sa ou ses encoches qui empêchent l'instrument de rouler et maculer. D'innombrables, riches et curieux modèles en existent, le plus naturel étant, évidemment, celui inspiré par la montagne, à trois ou cinq pics, parfois davantage.
Vase fait de bois précieux, de bronze ou de porcelaine qui accueille une collection de pinceaux une fois bien secs (le portique à pinceaux est au préalable utilisé dans ce but). Les bitong les plus convoités par les lettrés-philosophes sont ceux de Chine, réalisés dans une seule pièce de bois dur (hongmu, zitan, etc.).
Ce mot japonais signifie aussi "carquois". C'est une écritoire miniature qui se glisse dans la ceinture du kimono et qui contient un tampon imbibé d'encre, un pinceau, parfois une feuille de papier et un couteau à papier. Inspiré de l'artisanat du sabre, l'art de faire des yatate était dû à des orfèvres dans leur spécialité (il arrive cependant que l'on trouve des yatate de bambou, de bois et de corne, plus rares). Précieuse ou rustique, chaque pièce est évidemment unique, et elle porte des traces d'utilisation.
